L’atelier est un dispositif qui
répartit des élèves en petits groupes (installés le plus souvent en ilots).
Chaque atelier répond à des modalités de gestion de la classe et de mise en
situation d’apprentissage.
Il existe plusieurs types d’ateliers, qui dépendent de l’encadrement
qu’on leur donne, de la nature du travail proposé ou des modalités de participation :
- dirigés ou semi-dirigés (par l’enseignant) ;
- explicatifs (l’enseignant propose de la
remédiation, de l’aide méthodologique, en APC par exemple) ;
- accompagnés (sous le contrôle de l’ASEM, de l’AVS,
d’un intervenant extérieur) ;
- libres (les élèves, en libre inscription,
choisissent de participer à un atelier plutôt qu’un autre, en présence d’un
adulte mais sans consigne) ;
- autonomes (sans adulte, mais participation
obligatoire à un atelier pour lequel des consignes claires ont été données).
N.B. : L'usage veut que les ASEM puissent se charger d'ateliers "semi-dirigés", conçus par l'enseignant et pour lequel ce dernier aurait donné des consignes aux élèves, avant de se consacrer à la conduite d'un atelier dirigé avec un autre groupe. Il peut être du rôle de l'ASEM d'encadrer le groupe, de rappeler la consigne, de faire reformuler ou d'apporter son aide à un élève en difficulté.
N.B. : L'usage veut que les ASEM puissent se charger d'ateliers "semi-dirigés", conçus par l'enseignant et pour lequel ce dernier aurait donné des consignes aux élèves, avant de se consacrer à la conduite d'un atelier dirigé avec un autre groupe. Il peut être du rôle de l'ASEM d'encadrer le groupe, de rappeler la consigne, de faire reformuler ou d'apporter son aide à un élève en difficulté.
Chacun de ces types d’atelier a une plus-value didactique,
et un atelier est donc bien plus qu’une organisation en petits groupes (sans objectif
pédagogique précis).
Mais il ne faudrait pas confondre regroupement d’élèves et
travail DE groupe. Le travail de groupe suppose de la coopération, un travail en
« équipe » comme les nouveaux programmes de 2015 y invitent. Voir à ce sujet notre billet sur la pédagogie coopérative. Or, dans un atelier, chaque élève peut individuellement avoir une même tâche à accomplir (celle qui est assignée à chaque élève inscrit dans un atelier dirigé, semi-dirigé ou même autonome) : c'est le travail EN groupe.
L’atelier est toujours un lieu où on apprend ensemble de
manière différenciée : plusieurs ateliers parallèles, appelés à être
tournants ou échelonnés dans le temps, proposent des situations d’apprentissage
différentes. Certains ateliers peuvent être des travaux de groupe, où la
coopération naît et permet la poursuite de l’objectif (voir notre mise au point sur la différence entre « collaboration » et « coopération »).
Mais tous les travaux de groupe ne sont forcément pas des ateliers :
diviser la classe en 4 ou 5 groupes d’élèves en phase de recherche sur les
mêmes documents ou sur des supports différents mais effectuant le même type de
tâche complexe correspond à un travail de groupe, sans mise en place d’ateliers.
Parler d’ateliers en maternelle et de travaux de groupes au
cours élémentaire et au cours moyen est une facilité : cela se vérifie
souvent dans les faits, mais ne permet pas systématiquement de décrire avec
justesse les réalités de la pratique des enseignants. On peut proposer des
travaux de groupe en maternelle (la même tâche effectuée parallèlement par plusieurs
petits groupes au sein desquels les élèves coopèrent) et des ateliers (aux objectifs différents) au cours élémentaire
et au cours moyen.
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