Dans un billet précédent, nous avions déjà cherché à distinguer "collaboration" et "coopération", et à faire la différence entre ateliers et travaux de groupe.
Pour mémoire : collaborer implique la mise en relation de deux ou de plusieurs élèves qui échangent, planifient librement leur travail collectif, le réalisent au même endroit et de manière synchrone, de façon à ce que les élèves contribuent aux apprentissages du groupe et qu’en retour le groupe favorise les apprentissages de tous. Mais il n’y a aucune répartition/parcellisation du travail.
La coopération implique l’entrée dans une situation d’apprentissage imposée par l’enseignant. Le travail est réparti entre équipes qui évoluent parallèlement ; et chaque travail contribue à une partie de l’œuvre collective. L’entrée dans l’activité et l’exploration des contenus sont guidées par le maître. Les travaux individuels ou en petits groupes d’élèves seront assemblés pour obtenir le travail final.
Pour mémoire : collaborer implique la mise en relation de deux ou de plusieurs élèves qui échangent, planifient librement leur travail collectif, le réalisent au même endroit et de manière synchrone, de façon à ce que les élèves contribuent aux apprentissages du groupe et qu’en retour le groupe favorise les apprentissages de tous. Mais il n’y a aucune répartition/parcellisation du travail.
La coopération implique l’entrée dans une situation d’apprentissage imposée par l’enseignant. Le travail est réparti entre équipes qui évoluent parallèlement ; et chaque travail contribue à une partie de l’œuvre collective. L’entrée dans l’activité et l’exploration des contenus sont guidées par le maître. Les travaux individuels ou en petits groupes d’élèves seront assemblés pour obtenir le travail final.
On parle aujourd'hui de réelle pédagogie coopérative, dont l'une des spécialistes est Céline Buchs, maître d'enseignement et de recherche à l'Université de Genève. Elle explique sous la forme du schéma heuristique suivant en quoi les travaux de groupe permettent de préparer les élèves à coopérer : selon la chercheuse, les interactions entre pairs sont au service des apprentissages. Les déstabilisations (conflits socio-cognitifs) permettent aux élèves d'apprendre tout en apprenant à travailler ensemble, l'objectif étant, pour l'enseignant, de susciter des "interactions simultanées constructives".
Ce schéma est tiré de la note des experts remise au CNESCO en 2017, et a été adapté d'un article de Céline Buchs dont la référence est la suivante : Buchs, C. (2016). La pédagogie coopérative pour articuler les domaines disciplinaires et les capacités transversales. Educateur, 2. 16-18.
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